AMOK

« AMOK sublime la Beauté du Mal à l’Opéra de Reims. Le livret constitue l’un des plus puissants atouts de cet opéra » Olyrix
« Moments rares. Mise en scène raffinée » Opéra Magazine
« Excellente idée d’Orianne Moretti. Un spectacle fort » Forum Opéra
« Une création foisonnante » Concertonet





Création

Durée du spectacle : 1h25

D’après la relation entre Alma Mahler et Oskar Kokoschka, Les Fleurs du Mal de Baudelaire et Faust de Goethe
Une idée originale d’Orianne Moretti.

Musique François Cattin

Direction musicale Nicolas Farine
Mise en scène Orianne Moretti
Scénographie Juliette Blondelle
Plasticienne Adoka Niitsu
Chorégraphie Nans Pierson
Assistante chorégraphie Florine Clap
Costumes David Messinger
Assistante costumes Madeleine Lhopitallier
Lumières Joël Adam
Assistant lumières Michel Cabrera
Création accessoires Alain Juteau
Maquillages Fanny Jakubowicz
Assistante dramaturgie Daniela Becker

Avec
Alma : Sophie Angebault soprano dramatique
Oskar : Till Fechner baryton-basse
Le père d’Alma : Dan Popescu basse
Alma jeune fille : Magali Arnault Stanczak soprano colorature
La mère d’Oskar : Christine Tocci mezzo
L’homme à la bille rouge : Sébastien Obrecht ténor
Le médecin : David Ortega baryton
La sculptrice : Julia Knecht soprano
L’homme engagé : Humberto Ayerbe Pino ténor
L’homme laid : Julien Véronèse baryton-basse
L’amie : Laure Slabiak alto
Le biologiste : Nicolas Zielinski contre-ténor
Le compositeur : Vlad Crosman baryton

Orchestre Ensemble KNM Berlin
Raphaël Krajka pianiste répétiteur ; Rebecca Lenton flûte ; Gudrun Reschke hautbois/cor anglais ; Horia Dumitrache clarinette ; Alexandre Babel percussion ; Pascal Viglino percussion ; Frank Gutschmidt piano ; Nathalie Amstutz harpe ; Christine Paté accordéon ; Theodor Flindell violon ; Michael Yokas violon ; Kirstin Maria Pientka alto ; Cosima Gerhardt violoncelle ; John Eckhardt contrebasse

Une coproduction :
Opéra de Reims, Festival Reims Scènes d’Europe
Jeune Opéra Compagnie
Correspondances Compagnie
Césaré, Centre national de création musicale, Reims.

Avec le soutien de
Fond de Création Lyrique, Mission Centenaire, Loterie romande, Maison Fossier, Ville de La Chaux-de-Fonds, Canton de Neuchâtel
Cette création a reçu le Label Centenaire l’incluant dans le calendrier officiel des commémorations du Centenaire de la Première Guerre Mondiale.

Ce spectacle a été créé le 6 février 2016 à l’Opéra de Reims dans le cadre du Festival Reims Scènes d’Europe.

Synopsis

AMOK. Sous ce vocable mystérieux se cachent les initiales d’Alma Mahler et d’Oskar Kokoschka. La Muse et le Peintre. Deux êtres hors du commun qui, à l’aube de la Première Guerre mondiale, vécurent une liaison folle et tumultueuse. Elle était alors la veuve du compositeur Gustav Mahler, et lui un jeune artiste. Kokoschka a fait d’Alma son égérie, son inspiratrice. Leur séparation le laisse exsangue. Il s’enrôle dans l’armée et en revient blessé au front.

AMOK. Ce mot désigne pour les ethnologues une course folle proche du suicide, terme employé aussi pour décrire les jeunes soldats de la Première Guerre Mondiale pris de folie courant vers les lignes adverses. Initiales singulièrement troublantes que celles de ce couple passionnel…
C’est sur cette étrange correspondance que joue le livret d’ Orianne Moretti, auteur et metteur en scène, qui mêle Les Fleurs du Mal de Baudelaire et le Faust de Goethe dans un Opéra qu’elle qualifie d’ »expressionniste ». Car, dit-elle, c’est dans leur poésie qu’elle a trouvé une démesure à la mesure de cette histoire d’amour aux allures presque médiévales.
Sur une musique originale de François Cattin, treize chanteurs lyriques incarnent les figures qui ont traversé la vie des amants terribles.

Note d’intention d’Orianne Moretti

AMOK est l’histoire d’une « Fleur du mal », la Muse : Alma Mahler et d’un artiste : le peintre, le poète : Oskar Kokoschka. Cette Fleur du mal  éclot dans sa splendeur et diffuse ce parfum envoûtant qui s’infiltre dans les âmes et les corps avec « la douceur qui fascine et le plaisir qui tue » (Baudelaire).
C’est l’histoire  de ce « monde d’hier » qui est toujours d’aujourd’hui : ce monde qui s’embrase dans la Grande Guerre faisant imploser et exploser les convictions, les sentiments, les âmes et les êtres, la matière (terre, ciel) dans une expérience de « brutalisation »  (G. Mosse) des éléments, des hommes, de leurs corps comme de leurs âmes.

AMOK c’est les initiales d’Alma Mahler et d’Oskar Kokoshka. C’est le terme désignant une course folle masculine, une sorte de suicide, terme que l’on employa aussi pendant la Première Guerre mondiale au sujet des jeunes soldats courant vers le front adverse. C’est un jeu de mots, d’amour et de mort qui font se rencontrer le langage, les histoires individuelles et l’histoire de l’Humanité.
Cette relation, son contexte (1912-1915) m’ont inspiré un livret en allemand et en français : celui d’un drame expressionniste : AMOK, à l’image du grand Cri de Munch.
J’ai trouvé, au regard des biographies des deux protaganistes, dans les Fleurs du Mal de Baudelaire et dans Faust de Goethe ce grand cri, cette démesure, cette poésie, ces couleurs, ces textures, ces formes et ces correspondances avec cette histoire, ces personnages, ces gens, cette époque : une sorte de « Joyeuse Apocalypse » dans laquelle s’étire une histoire d’amour quasi médiévale, extrêmement puissante.

L’espace d’AMOK est épuré : il joue sur les miroirs, le thème du double, le meuble à tiroirs et à boites, sur la démesure et le bizarre. Dans cet univers sobre, la musique, chaque objet, chaque costume, chaque personnalité : chaque détail, prend toute sa dimension et sa puissance symbolique, inspiratrice et évocatrice.
J’ai choisi l’univers d’une jeune plasticienne japonaise Adoka Niitsu, organique et minéral avec des motifs fins et mouvants à l’image de la glace qui se fissure et des veines dans lesquelles coulent la liqueur de la vie comme le poison de la mort. Dans cet espace épuré que signe la scénographe, je laisse ainsi la place et la liberté au costumier, à l’éclairagiste, au chorégraphe et au compositeur d’installer leur propre univers du loufoque, de la démesure, du poétique : cet univers qui grince comme un grand meuble, un train, un navire qui bascule et quitte son  port.

AMOK en images

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

Amok, durant une représentation

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

amAMOK. Opéra de Reims. 2016.

amAMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

AMOK. Opéra de Reims. 2016.

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